• VŒUX DU CONSEIL GENERAL YERRES 13 JANVIER 2015 

    Monsieur le Président du Conseil Général,

    Monsieur Fournier, mon cher collègue Edouard,

    Monsieur le Maire de Brunoy,

    Mesdames et Messieurs les élus de Brunoy et de Yerres,

    Monsieur le Principal du collège Guillaume Budé

    Mesdames et Messieurs les Enseignants et Agents du collège

    Mesdames et Messieurs les Agents du service départemental

    Chers Elèves

    Mesdames et Messieurs,  chers Brunoyens , chers Yerrois,

     

    Merci Monsieur le Principal du Collège Guillaume Budé, merci  à vous et à votre équipe de nous recevoir dans votre collège.

    Merci et félicitations aux collégiens et à leurs enseignants pour la qualité de l’animation qu’ils nous ont présentée.

    Vous vous doutez bien Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, qu’un discours de vœux ce soir ne peut pas être celui qu’il aurait été  avant ce 11 janvier.

             L’émotion qui nous étreint ne peut s’exprimer que dans la sobriété et la dignité.

    C’est debout et digne que le peuple de France, dans les plus grandes villes comme dans les villages et ici dans notre canton, a manifesté son hommage à toutes les victimes du terrorisme, son attachement à la démocratie et à la liberté, sa volonté de résister à la tentation de l’amalgame.

    Le peuple de France vient de démontrer que son esprit de résistance à la barbarie et au fanatisme est intact.

    La France, libre et respectueuse de ses valeurs reçue en héritage de nos aïeux et que nous voulons vous transmettre chers enfants

     Etre reçue ici, dans un collège lieu d’éducation, éducation aux savoirs, mais aussi éducation à la citoyenneté et au respect de l’autre, m’invite à rappeler que la liberté, l’égalité, la fraternité sont les socles de la République, que la vie est socle d’Espérance. 

    Par vous, Monsieur le Président, c’est le Département vient à la rencontre de nos concitoyens et dans cette époque difficile et inquiétante pour un grand nombre d’entre nous, cette rencontre est importante, pleine d’espoir sans doute, le Conseil général qui se doit de faire vivre la solidarité sur le territoire et vous savez combien nos concitoyens sont attachés à un service public et à des institutions de proximité.

    Le Département se doit d’accompagner nos communes sur une durée significative pour la réalisation de projets qui participent au mieux -être des habitants en matière sportive, culturelle, de petite enfance, de voirie par exemple …

    Ce soir Monsieur le Président, votre présence me laisse à penser que vous savez cette attente de nos concitoyens et vous en remercie.

    Cependant ce soir, je voudrais vous dire que ceux qui sont le plus à remercier ce n’est pas vous, pas nous, les héros de cette cérémonie, ce n’est pas nous.  

    Mes remerciements ce soir, sont pour vous, Mesdames et Messieurs, chers amis, vous qui, au quotidien participez à la vie de nos cités et de nos cantons.

     Nous, élus du Département, nous organisons la solidarité, vous, vous  organisez le lien social : votre présence active dans les lieux de vie et de partage dans nos villes, leurs quartiers.

    Nombre de vos actions d’ailleurs rayonnent au-delà de notre canton, je pense à des manifestations culturelles, ou sportives, des journées dédiées à un handicap ou une maladie  souvent d’intérêt départemental…

    Tout le temps que vous donnez pour faire vivre nos associations, lieux d’échange, de partage, de plaisir, de passion.

    Quelle cérémonie patriotique aurait valeur de passage de mémoire et de connaissance de l’histoire de notre pays pour les plus jeunes, sans vous les anciens combattants et vos bénévoles porte-drapeaux, vos témoins dans les collèges et lycées, vos épouses qui sont vos soutiens indéfectibles?

    Vous êtes acteurs de la Liberté

    Quelle rivière, quel paysage, quelle forêt pourrait recevoir l’attention qu’elle mérite sans vous les bénévoles des associations environnementales qui nettoyez, qui éduquez et qui alertez en permanence qui préservez la qualité de vie pour tous?

    Quel club sportif pourrait vivre et apporter ce qu’il apporte en terme de résultat et d’épanouissement de tous et des plus jeunes en particulier sans l’engagement de ses bénévoles ?

    Quelle association artistique ou culturelle pourrait transmettre le goût du savoir et de la beauté à tous sans ses bénévoles ?

    Quelle association d’aides aux devoirs,  pourrait lutter contre l’échec scolaire  sans ses bénévoles ?

    Vous êtes des  acteurs de l’Egalité.

    Quelle association d’échange de savoir, de rencontres intergénérationnelles et de partage pourrait apporter le réconfort à tant de personnes isolées sans ses bénévoles ?

    Vous êtes  des acteurs de la Fraternité.

    Rien, non rien de cela n’existerait sans vous. Soyez en infiniment remerciés. Les acteurs du ‘’vivre ensemble’’ dont nous sentons particulièrement dans le drame, combien il est un bien précieux, combien il est le ciment de notre fraternité,

    Vous êtes, ces acteurs   .

     

    Pour vous, pour vos familles, pour votre santé, pour vos projets je forme les vœux les plus sincères de bonne année 2015.


  • INTERVENTION SEANCE PUBLIQUE DU 15 DECEMBRE 2014 RELATIVE A LA MOTION DEPOSEE PAR LE PRESIDENT DU CG 91 POUR LE PASS NAVIGO AMETHYSTE POUR LES ANCIENS COMBATTANTS

    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    Depuis 2 ans, je n’ai eu de cesse de dénoncer le mauvais sort qui est fait aux Anciens Combattants de notre département s’agissant de leurs déplacements et du prix de leur titre de transport et de  l’usine à gaz que vous avez imaginée pour ceux d’entre eux qui habitant en zone 4 ou 5 ont besoin de prendre les transports pour se rendre à Paris.

    Je vous ai rappelé à maintes reprises que c’est le plus souvent à Paris, qu’ils se rendent au siège de leur fédération, qu’ils participent à des cérémonies d’hommage et de souvenir que c’est à Paris qu’ils se rendent de plus en plus fréquemment dans les hôpitaux qui leur sont dédiés car avec l’âge, ils ont davantage besoin de soins.

    Je me souviens de séances publiques très animées au cours desquelles, je vous avais transmis les mécontentements légitimes entendus au cours des assemblées générales ou des cérémonies patriotiques. Pour la majorité départementale, c’était un non sujet, qui ne méritait pas de discussion.

    De même, je vous avais relayé tous les courriers qui jamais n’obtenaient la grâce de vos réponses. Seul le Vice-Président en charge des déplacements leur répondait qu’il ne pouvait pas faire …

    Ils attendaient une réponse de votre part en leur qualité d’Anciens Combattants.

    Ce jour, vous nous proposez une motion par laquelle le CG91  s’engage à proposer au premier semestre 2015 un pass Navigo Améthyste à 25 euros pour les Anciens Combattants.

    Alors moi j’hésite…

    J’hésite entre :

    1)      Enfin le Président du CG91 a entendu les légitimes mécontentements du monde combattant et les soutiens que je leur avais apportés.

    2)      C’est bientôt Noël, c’est le temps des cadeaux.

    3)      Dans 3 mois, ce sont les élections départementales et c’est de la propagande électorale : Messieurs les Anciens Combattants réélisez-nous et vous verrez que nous pourrons faire l’année prochaine ce que nous n’avons pas souhaité faire depuis 2 ans.

    Oui, j’hésite mais je crois que  la 3ème voie est votre réelle motivation.

    Par contre, je n’hésiterai pas à voter la motion car si une nouvelle majorité est élue en mars

    , je serai cohérente et constante et je ferai inscrire cette proposition dès avril 2015.

    Si vous êtes réélu, avec pugnacité, je vous rappellerai votre engagement de ce jour.

    Engagement qui aurait été plus crédible si vous nous aviez proposé ce matin une délibération  bien réelle d’inscription au budget en janvier de la mesure, le débat d’orientation budgétaire de ce matin se prêtait bien à l’exercice. Vous avez choisi une motion inopinée et télé relayée à grand renfort de communication afin que parmi, les concernés nul, n’ignore les bonnes intentions du Président GUEDJ.

     

    Alors je vais voter la motion mais j’espère ne pas cosigner un vœu pieu.


  • Le Conseil Général de l’Essonne a souhaité doter les collégiens de 6ème du département d’une clé USB afin de leur permettre de réussir leurs années collège. Un véritable « cartable numérique » de 8Go avec des logiciels et utilitaires pour rédiger, naviguer sur Internet.

    Persuadée du bien-fondé de la démarche, Nicole LAMOTH Conseiller Général de l’Essonne canton Yerres/Crosne a tenu à remettre elle-même la clé à chaque élève.

     

    Le 6 novembre, lors de la remise au collège Bellevue de Crosne et au collège Guillaume Budé de Yerres, Nicole Lamoth, après s’être présentée, en a profité pour rappeler les fonctions du Conseil Général, ses compétences et en particulier son action  vis-à-vis des collèges et de la vie des collégiens. Elle a attiré l’attention des jeunes sur le devoir de la collectivité à leur égard en leur donnant les moyens de bien apprendre mais également sur la nécessité de bien utiliser l’outil, de le respecter afin que la dépense engagée  ne soit  pas vaine mais source de réussite pour leur avenir.

    Je vous souhaite, à toutes et à tous, une excellente 6ème .


  • A mes amis de la FNACA

    ASSEMBLEE GENERALE FNACA

    26 OCTOBRE 2014 YERRES

    Monsieur le Président  du Comité FNACA de Yerres, Cher Jean CAUBIN,

    Monsieur le Secrétaire Départemental de la FNACA   , Cher Michel PREVOT, c’est une grande fierté et un grand honneur de vous accueillir à Yerres,

    Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau,

    Mesdames et Messieurs, Chers Amis,

    Toutes mes félicitations au Président et au bureau  réélus et nouvellement élu.

    J’ai beaucoup de plaisir à être avec vous ce matin et j’ai beaucoup de reconnaissance également. En effet, c’est un grand honneur que vous me faites chaque année en m’invitant à votre assemblée générale.

    Cette fidélité à convier ainsi les élus et en particulier le Conseiller Général que je suis montre bien votre confiance mais aussi vos attentes dans nos institutions ; confiance et attentes que nous ne saurions décevoir.

    Vous anciens Combattants, en particulier, vous, chers amis de la FNACA et nous élus,  nous formons une communauté de destin, le destin de la France.

    La France qui a le devoir de vous rendre hommage et qui vous doit reconnaissance, car jeunes hommes, appelés à combattre au service du Pays et sous son drapeau, vous avez été confrontés à l’épreuve terrible de ce qui est enfin reconnu comme guerre. 30.000 de vos camarades ont fait le sacrifice suprême de leur vie et chacun d’entre vous en porte encore les stigmates dans son cœur et dans sa chair.

    La France a aussi le devoir de reconnaissance envers vous, car vous avez par votre courage et votre refus, sauvé ses institutions et la République et fait ainsi triompher la démocratie.

    La France a envers vous, une dette imprescriptible.

    Pourquoi vous dis-je cela, en ma qualité de Conseiller Général ? Vous  pouvez vous étonnerez, je ne suis pas législateur après tout, vous avez raison alors pourquoi ?

    Parce que je crois à notre République, une, indivisible et indépendante et que je crois à la solidarité et la responsabilité de tous les élus à l’égard des Anciens Combattants.

    Je vous dis cela aussi parce que les lois de décentralisation successives ont attribué à chaque assemblée délibérante de notre Pays, communes,  conseils généraux, conseils régionaux, des compétences à exercer dans leur liberté souveraine, démocratique bien sûr.

    Il ne m’appartient pas ici de m’exprimer sur la pertinence de ces choix, ce n’est pas l’objet ni de votre assemblée ni de mon propos.

    Simplement je veux vous dire à que point je tiens à ce que la France vous doit à tous de la même façon vous soit justement et équitablement rendu quel que soit votre Département de résidence.

    Je ne renoncerai pas à ce combat car j’entends souvent et en différentes circonstances, et à l’instant même, vos légitimes mécontentements.

    Permettez-moi de vous dire cher Monsieur  qui m’avez fait part de votre souci de pass Navigo, nous en avions déjà parlé. Vous écrivez au Président du Conseil Général et lui ne vous répond pas mais quand vous écrivez à votre conseiller général, il vous répond, vous le savez bien, je vous ai répondu et transmis copie de mon courrier au Président. Je ne me contente pas d’écrire d’ailleurs, je suis intervenue en séance publique. Tout à l’heure, Monsieur le secrétaire départemental, vous nous parliez de vos échanges avec l’assistante de Paul DA SILVA, Vice-Président en charge des Anciens Combattants alors, apprenez qu’en séance publique, il refuse mes arguments, me dit que je ne devrai pas me battre sur le sujet puisque les Anciens Combattants sont d’accord. Quant à son collègue Carlos DA SILVA Vice-Président en charge des finances, il me dit :’’silence ! ‘’

    Trouvez-vous normal lorsque vous écrivez au Président du CG91, il vous fait répondre par Pascal FOURNIER Vice-Président en charge    des déplacements alors même que vous avez un Vice-Président dédié aux Ancien Combattants ? Moi pas.

    Les Anciens Combattants doivent impérativement conserver dans notre pays et en particulier dans notre département de l’Essonne, leur spécificité d’Anciens Combattants et j’oserai dire et n’y voyez pas une parole irrespectueuse mais davantage  une parole d’admiration, j’oserai dire : leur originalité d’Anciens Combattants.

    C’est bien cela qui se dessine, n’en doutez pas, au prétexte que la plupart d’entre vous a pris de l’âge, qu’un certain nombre sont malades ou handicapés, notre majorité départementale, voudrait lisser les dispositifs sur un modèle unique celui réservé aux personnes âgées.

     Certes, il est heureux que ces dispositifs existent mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, et nous ne devons pas oublier ce que nous vous devons à vous qui avez donné votre jeunesse à la France.

    La défense du monde combattant est plus que jamais nécessaire alors que le temps fait son œuvre et que notre mémoire collective devient de plus en plus sélective au risque d’oublier ce qu’a pu représenter dans notre Histoire récente, l’engagement au service du Pays de jeunes Français appelés.

    La défense du monde combattant c’est aussi la défense de notre    Histoire nationale qui ne doit à aucun moment être réécrite ou édulcorée soit pour faire plaisir,  soit pour ne pas déplaire. L’histoire est l’histoire, chaque nation doit assumer la sienne.

    Bien entendu, cela n’exclut pas une recherche de la paix, au contraire.

    Dans cette action là aussi vous êtes admirables la FNACA. Vous faites perdurer l’indispensable devoir de mémoire pour vos camarades morts pour la France.

    Vous transmettez ce devoir de mémoire aux jeunes générations et je rencontre souvent des collégiens profondément touchés par vos témoignages.

    Ces jeunes, vous l’avez compris sont des vecteurs de la paix, ils doivent savoir que le mal absolu a existé, ils ont le devoir d’en garder le souvenir et d’être veilleurs et acteurs pour que l’histoire ne se réécrive pas car la paix et la liberté sont fragiles.

    Ainsi grande est votre action pour la paix.

    Je ne saurais non plus passer sous silence, votre dévouement constant, votre efficacité dans l’organisation de la commémoration des cérémonies patriotiques. Sans vous, elles ne seraient pas à la hauteur de l’hommage que nous devons rendre aux Morts pour la France ou à l’accompagnement de ceux qui nous quittent.

    Notre commune, notre canton, notre département vous doivent d’immenses remerciements. Je veux rendre un hommage appuyé et reconnaissant à vos porte-drapeaux.  A eux honneur et reconnaissance.

    Mes remerciements et mes hommages vont aussi à vos épouses qui œuvrent dans l’ombre souvent, qui ne comptent ni leur peine, ni leur temps, ni le partage de votre temps. Elles vous sont, elles nous sont ô combien précieuses. Qu’elles soient éminemment  remerciées et je leur dis mon affection.

    Chers amis de la FNACA de Yerres, je voulais ce matin vous redire mon attachement personnel et mon attachement d’élue. Vos combats seront mes combats.

    Je salue vos sacrifices passés comme vos engagements présents.

    Je vous remercie de votre patiente écoute.

     

     

     


  • C’est au cours de la séance publique de lundi 30 septembre dernier que, interpellé par Nicole Lamoth, Monsieur Pascal Fournier, Vice-président chargé des déplacements et des équipements publics a reconnu les nombreux dysfonctionnements subis sur le canton de Yerres. Il souligne « Une mise en place délicate avec les nouveaux transporteurs qui devaient prendre connaissance des circuits et que, malgré les réunions de concertations en amont avec les chefs d’établissements scolaires, les transporteurs, les organisateurs locaux, cela n’a pas suffit » Je suis quand même surprise de l’entendre préciser que les établissements scolaires n’avaient pas fait remonter les bons horaires, les nouvelles inscriptions ni les horaires de sorties. Il eut été normal de se caler bien avant la rentrée voire de faire une simulation avec les chauffeurs ! Pascal Fournier précise également (sic) « Sans remontée, nous ne pouvons ajuster la capacité des bus ou faire des contrôles, nous on contrôle les chauffeurs, vous vous contrôlez les élèves et il nous a fallu quelques temps pour que le partenariat se mette en place, depuis deux ou trois jours cela semble aller mieux ». Monsieur Fournier va plus loin, sur un autre canton, victime lui aussi de ces problèmes, il dit « L’organisation locale aurait dû pallier à ces dysfonctionnements et ajuster la capacité des bus ». On marche sur la tête lorsque nous entendons ce qui suit « On a un délai de réaction efficace, on est également adapté aux changements, aux dernières nouvelles l’ensemble des soucis est en train de se résoudre. ». Soit, les marchés ont été passés avec de nouveaux prestataires, soit le Conseil général souhaitait rationaliser les déplacements, mais il s’agit d’enfants et de leur sécurité et même si je suis soulagée qu’il n’y ait aucun accident à déplorer je regrette cependant le manque de concertation et une réactivité en deçà de nos attentes. Monsieur le Président Jérome Guedj a malgré tout salué mon investissement et ma pugnacité pour alerter et faire remonter chaque jour auprès des services départementaux tous les dysfonctionnements, ce qui, semble-t-il a contribué à accélérer la mise en place définitive.

     

     

     






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